PARLER MARINIER
AFFLUENT :
cours d’eau se jetant dans un autre
ALTERNAT :
Sens unique alterné (signalé par des feux rouge et vert) pour le franchissement d'un passage rétréci ou d'un souterrain
AMONT : Direction d'où vient un cours d'eau
ANCOULO : Rampe aménagée sur les rives pour permettre aux animaux de gagner le refuge (recati) en cas de crue
APPONTEMENT ou PONTON
Ancrage permettant l’accostage des bateaux
ARCHE MARINIERE :
L’arche la plus haute d’un pont, bonne pour la navigation.
Les arches sont toujours numérotées depuis la rive gauche
ARRACHER LE PERSIL :
S’échouer sur le sable, le gravier ou la roche
ATTERRISSEMENTS :
Matériaux solides déposés par la rivière,
créant parfois îlots ou plages
AVAL : Direction vers laquelle descend le cours d'eau
AVALANT : Bateau descendant le courant
AVALER : Naviguer avec le courant
AVIS A LA BATELLERIE :
Informations données par le Service de la Navigation sur les conditions de navigation
BABORD :
Côté gauche lorsque l’on regarde l’avant du bateau
BAC :
Bâtiment assurant un service de traversée de la voie navigable
BAJOYER : Paroi latérale du sas de l'écluse
BALISE :
Matériel employé pour la signalisation des écueils, des limites du chenal ou des points singuliers.
BALLAST : Réserve d’eau servant de lest
BARESTO (provençal) :
Arbalète, planche de bois permettant d’augmenter la force exercée par le courant pour le déplacement du bac à traille
BARRAGE :
Ouvrage créé sur une rivière pour retenir les eaux en période d'étiage ou en relever le niveau, qui permet d'augmenter le
mouillage et de régulariser le cours
BARRE (A ROUE) :
Volant utilisé pour conduire le bateau
BARRE FRANCHE :
Tige de conduite fixée à même le gouvernail, et impliquant l’inversion des manœuvres par rapport à la barre à roue
BATARDEAU :
(en provençal bastardeu) Construction provisoire réduisant
les voies d’eau
BATARDER : Se protéger à l’aide d’un batardeau
BATELLERIE : Ensemble de la profession du transport par
les eaux intérieures.
BERGE : Talus bordant le lit d'un cours d'eau
BIEF : Partie d'un cours d'eau entre 2 écluses ou 2 barrages
BIEF FLUVIO-MARITIME :
Section de fleuve, rivière ou canal située entre la limite d'inscription maritime et la mer
BIEF DE PARTAGE :
Sur un canal de jonction franchissant une colline ou une
montagne, bief situé à la ligne de partage des eaux, donc
le plus élevé
BOITE A SARDINE :
Nom souvent donné par les mariniers
aux bateaux de plaisance
BOUILLON : Masse d’eau déplacée par l’hélice
BRAS MORT : les lônes issues des variations du cours du Rhône, plantées d'osier, où poussent les vorgines (végétation dense et basse recouvrant les bords du Rhône) et les brotteaux (bancs de sable du Rhône progressivement fixés par la végétation).
BRIC :
Longue poutre de chêne pointue qui servait d’ancre
sur certains bateaux
BRONQUER, BUQUER :
Heurter violemment un obstacle
CAJOLER :
Déplacer son bateau à la main le long d’une berge
CALAYER (provençal) :
Tirer les bords pour éviter le courant
CHEMIN DE HALAGE : (en provençal Caladat)
Chemin pavé le long d'une rive sur lequel remontaient
les hommes, chevaux ou tracteurs qui tiraient autrefois
les barques
CHEMIN DE CONTRE-HALAGE :
Chemin opposé au chemin de halage.
CHANAL :
Passage navigable que doivent suivre les bateaux sur un cours d'eau.
CHAUDRON : Se disait des anciens remorqueurs à vapeur
CHOMAGE :
Arrêt momentané de la navigation pour travaux
CONFLUENT :
Point de rencontre de deux cours d’eau
CONVOI FLUVIAL :
Ensemble pousseur barge(s) pouvant transporter l'équivalent de 250 camions
CUEILLIR LA BERGE : La frôler de près avec son bateau
CULER : Se laisser porter à reculons par le courant
DARSE : Bassin d’un port
DATER ou D’à-terre :
Une personne qui ne vit pas sur un bateau
DECIZE : Descente du Rhône
DEHALER :
Déplacer un bâtiment en le halant par ses amarres.
DELAISSES :
Bancs de sable ou de graviers que les affluents déposent devant leur embouchure.
DONNER DES TOURS : Accélérer
DORMIR AU CORBEAU :
S’arrêter la nuit loin d’un port aménagé
DOUBLER :
Souder une tôle saine sur une partie de coque endommagée
DROITE ET GAUCHE :
directions en regardant vers l'aval : rive droite, rive gauche
DUC D'ALBE : Pilotis d'amarrage
ECLUSE :
Ouvrage à sas permettant sur un canal ou une rivière de faire
franchir à un bateau la dénivellation qui sépare deux biefs
ECLUSIER :
Gardien de l’écluse, chargé du passage des bateaux
ENDRAMER : Passer sous un pont
EPI :
Digue, jetée ou brise-lame perpendiculaire au sens du courant
ESPARS :
Perche ou tourelle, placée dans le lit de la rivière, servant au
balisage
ESPAIER (provençal) :
Se tenir écarté de la berge avec une perche (partègue)
ESTACADE :
Jetée en charpente servant à prolonger un bajoyer pour
guider les bateaux à l'entrée d'une écluse ou leur permettre
de s'amarrer.
ETIAGE : Niveau le plus bas atteint par l’eau
FAIRE DE L’AVANT (ARRIERE) :
Démarrer doucement en avançant ou en reculant
FAIRE DE L’EAU :
Remplir la cuve du bateau d’eau potable
FAIRE UNE TENAILLE :
Se cogner dans une écluse en se présentant de travers
FREYCINET :
L'écluse standardisée par la Loi Freycinet (1879) longue de
40 m et large de 5,20 m, était le gabarit universel des
bateaux de canal.
GAFOUILLER : Patauger, barboter
GANSAILLER : Remuer, agiter
GAMBERET : Autrefois planche d’accès à bord
HAÏ:
Retour de l' eau qui tournoie sur elle-même quand elle rencontre un obstacle (dans les méandres).
HALAGE :
Remorquage du bateau assuré depuis la rive
HAUT-FOND :
Zone de mouillage réduit ou insuffisant
IMMATRICULER :
Percuter un autre bateau par maladresse en manœuvrant
LEVEE :
Digue parallèle à la rive d'un cours d'eau destiné à arrêter
ses débordements.
LIT :
Emprise d'un cours d'eau.
LONE, BOUIRO :
Bras mort, étendue d’eau laissée par le Rhône
MAIGRE : eau rare courant sur un haut-fond de gravier
MANGER DES MOULES :
Manquer un virage et finir contre la berge
MARCHE A COUPLE :
Accouplement latéral de deux ou plusieurs bateaux.
MARINIER :
Pilote d'un bateau de commerce fluvial.
MASCARET :
Vague déferlante produite dans certains estuaires par la rencontre du flux de la mer et des eaux de la rivière.
MENUE EMBARCATION : Bâtiment de moins de 20 tonnes.
MOÏSE ou PATTE D'OIE :
Estacade en pilotis ou en "dur" placée à l'avant d'une écluse
et d'un barrage pour empêcher le bateau avalant de dériver
vers le barrage.
MONTER : Naviguer contre le courant
MOUILLAGE : Profondeur de l’eau
MOUILLE (MUEILLE en provençal) :
Endroit du fleuve où l’eau est calme, sans courant. La mouille du port est partie où se tiennent les bateaux à l'abri d'une digue
PAILLASSE :
Tourbillon caractéristique de l'écoulement dans les anses concaves
PALPLANCHE :
Profilés métalliques assemblés entre eux et qui servent
à endiguer les berges.
PASSE :
Désigne certains points caractéristiques de la rivière.
PENTE D'EAU ou COIN D'EAU :
Ouvrage d'art, permettant le franchissement d'un dénivellé
entre deux biefs navigables, dans lequel un mécanisme
pousse un bateau sur une pente pour lui faire franchir
une dénivellation.
PERRE :
Revêtement de pierre d'un talus.
Par extension, le talus lui-même.
P.H.E.N. (Plus hautes eaux navigables) :
En période de crue, limite au-delà de laquelle la navigation
est interdite
PLAN INCLINE :
Système de transbordement de bateau entre deux biefs
constitué par un bac supporté par des bogies se déplaçant
sur un plan incliné à dix pour cent.
POINT KILOMETRIQUE (PK):
Bornes kilométriques de l'amont vers l'aval.
PONT-CANAL :
Ouvrage de maçonnerie et d'acier grâce auquel un
canal peut franchir une vallée.
POUPE :
Arrière du bateau
PROUE
Avant du bateau
QUILLE :
Pièce inférieure de la coque supportant la charpente du bateau
RADIER : Fond maçonné d'une écluse ou d'un ouvrage d'art.
RAPIDE :
Passage rétréci ou encombré d'obstacles ou le courant
est plus fort.
RECATI : refuge pour les riverains (hommes et animaux) en cas de crue
RETIREMENT : Enlèvement d'un bateau coulé.
RODEE :
Méandre du fleuve très accentué, où la visibilité est réduite
SAS :
Bassin d'écluse, fermé par les bajoyers et les portes.
SASSEMENT ou ECLUSAGE
Franchissement d’une écluse et manoeuvres inhérentes à cette opération
SE METTRE EN FOSSE :
Attendre sur place que le niveau d’eau augmente
S’ENGRAVER : S’échouer sur un banc de graviers
TIRANT D’AIR :
Distance entre le plan d’eau et le faîte des superstructures
TIRANT D’EAU :
Distance verticale entre la ligne de flottaison et la quille, correspondant au degré d’enfoncement du bateau dans l’eau
TREMATER : Dépasser un autre bateau
TRIBORD :
Côté droit lorsque l’on regarde l’avant du bateau
VIRAGE, VIREMENT DE BORD : Demi-tour complet